Mégenrer, cisidentité, dysphorie de genre… Quand on s’intéresse à la communauté LGBT+, on se rend compte qu’il y a une multitude de mots et de concepts qu’on ne connaissait pas auparavant. Et c’est bien normal : dans une société cisgenre hétéronormée, cela n’a aucune importance… Mais heureusement pour toi, l’équipe Phèros (la boutique LGBT+) a concocté le lexique LGBT+ ultime à connaître en 2023 ! 

À noter que dans cette liste, on ne parlera que des mots et des concepts importants, mais pas des différentes identités de genre et orientations sexuelles LGBT+. En effet, cela rendrait cette page bien trop grande. 

Allié·e : 

Un·e allié·e est une personne cisgenre hétérosexuelle qui apporte son soutien à la communauté LGBT+. Par exemple, la ministre des sports française peut être considérée par certain·e comme une « alliée » car elle a récemment apporté son soutien à la communauté LGBT+ en portant un pull aux couleurs de l’arc-en-ciel lors de la dernière coupe du monde au Qatar. 

Agenre : 

Un·e agenre est une personne qui ne se reconnaît pas dans l’identité de genre masculine, ni dans l’identité de genre féminine. Si tu souhaites avoir un exemple de personne agenre, alors je te conseille de te renseigner sur « Angel Haze ». Il s’agit d’une célébrité américaine qui a fait carrière dans la musique, et qui a déclaré en 2015 après son coming out qu’on pouvait utiliser n’importe quel prénom quand on s’adresse à elle·lui. 

Androgyne : 

Un·e androgyne est une personne dont l’apparence comporte des éléments de ce que la société désigne comme féminin & masculin. Ainsi, l’expression de genre d’un·e androgyne n’est pas uniquement masculine ou féminine. L’exemple parfait pour cette définition est la célébrité française « Chris’tine and the Queens » qui arbore régulièrement un style issu à la fois de ce que la société considère comme masculin et féminin. 

Anti-homosexualité : 

Sur Internet, on trouve très peu souvent ce mot dans les lexiques LGBT+. Il s’agit d’un terme qui définit les actes, gestes et paroles hostiles aux personnes homosexuelles. À défaut d’être explicatif, il a le mérite d’être descriptif sans ambiguïté. Ainsi, la répression à l’égard des homosexuel·le·s au Qatar est un des exemples qui est considéré comme de l’anti-homosexualité.  

Adelphe : 

Le mot adelphe permet d’englober tous les genres, quand on parle de personnes issues de la même mère. Ainsi, plus besoin de dire « ma soeur » ou « mon frère » : il suffit de dire « mon adelphe ». D’ailleurs, lors de certaines manifestations féministes, on peut régulièrement voir des pancartes avec le slogan « liberté, égalité, adelphité ». Ainsi, la devise de la république française a donc été modifiée en remplaçant « fraternité » par « adelphité » afin d’apporter le plus d’inclusivité possible. 

Assignation de genre : 

L’assignation de genre est le processus par lequel la société va attribuer un genre à un individu uniquement en prenant connaissance de sexe, en partant du postulat qu’une personne de sexe masculin ne peut qu’être de genre masculin. C’est pas exemple ce qui s’est passé pour l’acteur transgenre « Ellen Page » qui a longtemps été considéré comme une femme en raison de son sexe. Ce n’est qu’à l’âge de 33 ans, en 2020, qu’il a décidé de faire son coming out afin d’expliquer à ses fans qu’il est en réalité un homme transgenre. 

Auto-identification : 

L’auto-identification désigne le fait d’être la seule personne à pouvoir déterminer le genre auquel on appartient. À savoir que certains pays comme le Luxembourg, le Portugal ou encore le Brésil autorisent l’auto-identification au niveau légal. Cependant, des pays comme l’Italie ou la Hongrie ne l’autorisent pas pour le moment. 

Binarité de genre : 

La binarité de genre est la sision traditionnelle et conservatrice de la société qui vise à imposer le fait qu’il n’existe que de genre dans le monde : homme et femme. Cela peut poser de nombreux problèmes pour les personnes non-binaires. L’exemple le plus connu est celui des toilettes uniquement réservées aux hommes, ou aux femmes. 

Biphobie : 

Attitude hostile, discriminations et préjugés à l’égard des personnes bisexuelles. Un des préjugés les plus connus est celui qui consiste à nier l’existence de la bisexualité sous prétexte que celle-ci n’est qu’une « phase » dans la vie d’une personne. Selon une étude américaine réalisée en 2016, plus d’un tiers des personnes considèrent en effet que la bisexualité n’est qu’une phase. 

Ball culture : 

La « ball culture » est une branche de la culture LGBT+ qui décrit des événements durant lesquels des personnes LGBT+ marchent/défilent/dansent dans le but de gagner des trophées. Une série sur le sujet nommée « Pose » à d’ailleurs vu le jour afin de présenter ce phénomène influent de la culture LGBT+ au grand public. 

Coming out : 

Le mot « coming out » désigne le processus d’annoncer publiquement son orientation sexuelle et/ou son identité de genre, lorsque celui-ci ne correspond pas à la norme hétérosexuelle. Ainsi, des acteurs·trices comme Wentworth Miller (l’acteur principal de Prison Break) ont dû faire un coming out afin d’annoncer à leur audience qu’ils·elles sont homosexuel·les. 

Cisgenre : 

Être cisgenre, c’est le fait d’avoir une identité de genre qui correspond à l’expression de genre qui nous a été assignée à la naissance. C’est le cas de la majorité des personnes à l’heure actuelle. Raison pour laquelle on parle de « minorités » quand on parle de la communauté LGBT+. 

Chirurgie de réassignation sexuelle : 

La chirurgie de réassignation sexuelle est une forme de chirurgie qui permet à une personne d’acquérir le sexe biologique qui correspond à son identité de genre. Par exemple, une femme trans peut avoir fait appel à la réassignation sexuelle dans le but d’avoir un vagin. Christine Jorgensen est d’ailleurs célèbre pour avoir été la première personne connue à avoir fait appel à la chirurgie de réassignation sexuelle en 1926. 

Convergence des luttes : 

La convergence des luttes est un processus militant qui permet aux différentes luttes sociales de converger afin de se soutenir mutuellement à d’aller plus loin ensemble. Exemple : le féminisme, la communauté LGBT+, Black Lives Matter, le véganisme etc… D’ailleurs, une des personnes politiques connues pour lutter pour la convergence des luttes n’est autre que Sandrine Rousseau, ancienne candidate à la présidence du mouvement Europe Ecologie Les Verts (EELV)

Deadname (morinom) : 

Le « deadname » est le prénom qu’une personne transgenre s’est vu imposé à la naissance. Une fois ce prénom changé pour un autre, il devient ce qu’on appelle un deadname. Ainsi, c’est pour cette raison que des applications comme Twitter en 2018, ou Tik-Tok en 2022, que l’utilisation des Deadnames ont été interdites par ces plateformes. 

📝 Liste complète des événements LGBT+ auxquels participer

Le Dramagouines Festival à Paris, le Marché Drag & Queer à Nantes, le Festival In & Out à Nice, Des Images aux Mots à Toulouse, le Vues d’en face Festival à Grenoble etc… Clique ci-dessous pour recevoir la liste complète des événements LGBT+ à ne pas manquer en 2023 :

Drag Queen : 

Un·e drag queen est une personne, la plupart du temps de sexe masculin, qui se construit ce que la société appelle une identité féminine en adoptant les stéréotypes de genre féminin pendant un temps limité. Cela se fait généralement dans un contexte de spectacle avec du chant et/ou de la danse. Netflix a d’ailleurs réalisé une série nommée « AJ and The Queen » dans laquelle une personne drag-queen est le personnage principal. 

Dysphorie de genre : 

La dysphorie de genre s’apparente à une détresse psychologique intense chez une personne qui ressent le fait d’être née dans le mauvais corps. Cela peut donc conduire à une transition afin que son corps puisse correspondre à son identité de genre. Jusqu’en 1970, tout était fait pour aider les personnes atteintes de dysphorie de genre à accepter leur corps de naissance. Mais depuis, beaucoup de progrès ont été réalisés, et on aide aujourd’hui ces personnes à transitionner afin d’avoir leur corps qui leur correspond. 

Détransition :

La détransition est le fait de faire machine arrière après une transition d’un genre à un autre. Ce terme est massivement utilisé par des politiques d’extrême droite, comme Eric Zemmour, afin de justifier des lois favorables à l’interdiction d’effectuer une transition en France. 

Demi boy : 

Un demi boy est une personne qui se désigne comme étant un homme, et un autre genre à la fois. À 25% homme et 75% non-binaire par exemple. 

Demi girl : 

Une demi girl est une personne qui se désigne comme étant femme, et un autre genre à la fois. À 70% femme et 30% homme par exemple. 

Sortir du placard : 

L’expression « sortir du placard » est une traduction littérale de l’expression anglaise « to come of the closet » qui est un synonyme de « coming out ». C’est donc le processus de présenter son identité de genre ou son orientation sexuelle à son cercle social lorsqu’une personne n’est ni hétérosexuelle, ni cisgenre. Plusieurs personnes utilisent cette expression afin de créer des jeux de mots comme « Harry Potter nous a appris que personne ne mérite de vivre dans un placard » en référence à Harry Potter 1, film de lequel la chambre de Harry est littéralement un placard sous l’escalier de sa tante. 

Déconstruction : 

La déconstruction est le fait de remettre en cause les stéréotype de genre & les stéréotypes sexuelles du monde cisgenre hétéronormé dans lequel on vite, tout en proposant une nouvelle façon de voir les identités de genres et orientations sexuelles. On peut retrouver ce terme dans le livre « Le Génie Lesbien » de la femme politique Alice Coffin, dans lequel elle explique l’importance de la déconstruction de notre société hétéro-patriarcale. 

Écriture inclusive : 

L’écriture inclusive est un ensemble de moyens orthographiques qui a pour but de dé-masculiniser la langue française tout en évitant de reproduire les stéréotypes de genre. La plupart du temps, cela implique l’utilisation du neutre, ou du dédoublement des marques de genre a l’aide du point médian « · ». Exemple : instituteur·trice. Malheureusement, l’éducation nationale proscrit l’utilisation de l’écriture inclusive à l’école.

Enbyphobie : 

L’enbyphobie désigne une forte hostilité envers les personnes non-binaires. Ainsi, lors de son coming-out non-binaire, la célébrité Demi Lovato a subie des attaques enbyphobiques. 

Expression de genre : 

L’expression de genre est le fait que la société attribue certains comportements, choix vestimentaires, coupe de cheveux ou manière d’être à un genre. Par exemple, une personne qui a les cheveux longs, qui porte une jupe, qui a des traits fins et qui a une poitrine a, selon la société, une expression de genre féminine. 

Espace sûr (ou safe space en anglais) : 

Un « espace sûr » est un endroit où les personnes issues de la communauté LGBT+ peuvent échanger en toute sécurité. Par exemple, les espaces de réunion en non-mixités peuvent être considérés comme des safe space

En questionnement : 

Une personne est en questionnement lorsqu’elle n’est pas sûre à 100% de son identité de genre et/ou de son orientation sexuelle. 

Fluide : 

Une personne se dit fluide lorsque son identité de genre peut changer en fonction de ses ressentis. 

Gaydar : 

Avoir le « gaydar » est un terme LGBT+ qui désigne l’aptitude de quelqu’un à trouver l’orientation sexuelle d’une personne. C’est un terme positif au sein de la communauté LGBT+, dont certains•es se vantent d’avoir. 

Homoflexible : 

Une personne homoflexible est un homme majoritairement homosexuel, mais qui peut aussi être attiré de manière peu régulière par un autre genre.

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Homoparentalité : 

L’homoparentalité désigne une structure familiale dont les deux parents sont du même genre. L’animateur français Christophe Beaugrand est un parfait exemple dans cette définition, puisqu’il possède un fils issu d’une GPA à Las Vegas avec son mari. 

Homophobie : 

Comment ne pas parler d’homophobie dans un lexique LGBT+ ? Terme apparu pour la première fois en 1971, et qui définissait une phobie : une peur irraisonnée qui submerge une personne quand elle se trouve avec un•e homosexuel•le. Dans cette définition, c’est donc l’homosexuel·le qui fait peur, et l’homophobe qui souffre de sa présence. Avec le temps, cette définition a évolué et désigne aujourd’hui la discrimination et le rejet sociale qu’une personne homosexuel•le peut subir. 

Hétéronormé : 

L’adjectif hétéronormé désigne une façon de pensée qui établit que l’hétérosexualité est la norme d’une société. Ainsi, tous les hétérosexuels•les jouissent d’une « présomption d’hétérosexualité » dans le sens où ces personnes sont d’offices considérés commes hétérosexuels. Ce qui n’est pas le cas pour les personnes homosexuelles, qui devront faire leur coming out pour annoncer qu’elles ne sont pas hétérosexuelles. 

Hétérosexisme : 

Ce terme écarte le principe de supériorité des sexualités, au profit de celui de la « diversité des sexualités ». C’est comme cela qu’une société peut justifier un traitement différencié entre hétérosexuel•le et homosexuel•le. Et qui peut aujourd’hui priver les personnes homosexuelles du droit au mariage, à l’adoption ou à la PMA dans certains pays d’Europe. 

Homo-aversion : 

Ce mot désigne un sentiment, celui de l’aversion de l’acte homosexuel. Contrairement à l’anti-homosexualité , l’homo-aversion est socialement accepté. Ce terme regroupe deux notions : le fait d’être de l’ordre du sentiment conscient, et le fait d’être reconnu•e comme légitime dans notre société. L’exemple le plus parlant est celui des couples qui n’ont « aucun problème avec les homosexuels » mais qui ne veulent pas que leur enfant en devienne. 

Identité de genre : 

L’identité de genre renvoie au genre auquel une personne déclare appartenir, et appartient (car dans les effets, personne n’est plus apte à savoir à quel genre elle appartient). Cependant, il est important de savoir que plusieurs personnes ne reconnaissent pas cette façon d’approcher le genre sous couverts d’arguments anti LGBT+. 

Intersectionnalité : 

L’intersectionnalité est un mot qui permet de mettre en avant le fait qu’une discrimination ne peut pas être analysé sans considérer des éléments tels que l’age, le poids, le sexe,  l’orientation sexuelle, l’expression de genre, l’identité de genre, l’origine éthnique ou encore la couleur de peau d’une personne. 

Invalider l’identité d’une personne : 

Invalider l’identité d’une personne revient à nier l’identité de genre à laquelle elle déclare appartenir (et appartient de fait). Ainsi, mégenrer une personne revient à invalider son identité. La plupart du temps, il existe trois types de personnes qui font régulièrement cela : les groupuscules d’extrême droits, les TERFS (féministes anti-trans) et les personnes qui ne sont pas déconstruites (qui n’ont pas été éduquées, sensibilisées aux questions LGBT+). 

Inclusivité : 

L’inclusivité est la façon d’inclure des personnes marginalisées par la société dans un groupe social quelle qu’il soit. L’exemple parfait de l’inclusivité est l’utilisation de l’écriture inclusive, qui vise à visibiliser les femmes et les personnes LGBT+ dans les différentes conversations et les différents débats qui existent. 

Invisibilité : 

Invisibiliser une personne LGBT+ revient à rendre consciemment (ou inconsciemment) invisible la nature d’une personne lors d’événements. Ainsi, les communautés LGBT+ sont souvent invisibilisées dans le monde, que ce soit à travers la politique, le sport ou encore dans les différents métiers. D’ailleurs, c’est pour cette raison que la marque Phèros à vu le jour. D’où son slogan « La boutique qui t’aide à colorer les rues de ta ville depuis 2019 ». 

Intersexe : 

Une personne intersexe est une personne qui possède volonntairement (ou involontairement) l’apparence de ce que la société attend d’un homme ou d’une femme. 

S’identifier :

L’expression « s’identifier » renvoie aux différentes catégories auxquelles une personne peut appartenir et qui pourrait lui attribuer certains privilèges ou faire subir certaines discrimination. 

LGBTQQI2SAA :

Que veut dire LGBT+ ? Et LGBTQQI2SAA+ ? Cela signifie : signifie Lesbiennes Gays Bisexuel·les Queers Questionnement Intersexes Bispiritulsl Androgynes Agenres + toutes les autres orientations sexuelles ou identités de genre. 

Mégenrer : 

Mégenrer revient à utiliser les mauvais pronoms qu’une personne possède en fonction de son identité de genre. À savoir que les groupuscules d’extrême droite font exprès de mégenrer les personnes trans afin d’affirmer leur homophobie. 

MOGII (mot le moins connu de ce lexique LGBT+) :

MOGII signifie Marginalized, Orientations, Gender Identities & Intersexe. Ce terme se veut être plus inclusif que le terme LGBT+. En effet, le « + » à la fin de LGBT+ peut être considéré par certain comme un terme fourre tout, et donc attribuer moins d’importances aux personnes désignées dans ce « + ». 

Maverique : 

Une personne maverique est quelqu’un·e qui se définit comme n’étant ni un homme, ni une femme, sans pour autant être de genre neutre. 

Non binaire : 

Le mot mon binaire signifie n’appartenir ni au genre féminin, ni au genre masculin. Qui ne se reconnaît donc pas dans la binarité des genres.

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Norme de genre : 

Toutes les caractéristiques physiques et comportementales que la société attribue à un genre. On parle également de stéréotypes de genre dans ce contexte. Cette norme de genre est très problématique, puisqu’elle peut blesser un grand nombre de personnes au sein de la communauté LGBT+ qui seront à plusieurs reprises mégenrées dans leur vie. 

Oppression systémique : 

L’oppression systémique est une oppression institutionnalisé subie par une catégorie de personne en raison de leur age, poids, sexe, orientation sexuelle, expression de genre, identité de genre, origine éthnique ou encore couleur de peau. En France, on considère que les personnes issues de la communauté LGBT+ font face à une oppression systémique. 

Orientation sexuelle : 

L’orientation sexuelle est l’attirance sexuelle qu’une personne peut avoir pour des personnes appartenant à une ou des catégorie(s) de genre. 

Orientation romantique : 

L’orientation romantique désigne les sentiments amoureux qu’une personne peut développer envers des personnes appartenant à une ou des catégorie(s) de genre. 

PMA : 

La PMA signifie littéralement Procréation Médicalement Assistée. Cela permet aux couples LGBT+ qui ne peuvent pas avoir d’enfants en raison d’un processus biologique d’en avoir grâce à la science. Ce n’est qu’en août 2021 que la PMA a été élargie aux couples homosexuels en France. 

Plafond rose : 

Le plafond rose (qui a été développé à partir de l’expression plafond de verre) désigne les discriminations que peuvent subir des membres de la communauté LGBT+ et qui les empêchera de monter des échelons sur leur lieu de travail. 

Pronom de préférence (d’usage) : 

Dans ce lexique LGBT+, certains concepts sont à connaître par cœur, et en voici un ! Le(s) pronom(s) de préférence est, ou sont, les pronoms à partir duquel une personne souhaite être nommée. Cela à un lien direct avec l’identité de genre d’une personne. Sur des réseaux sociaux tels que LinkedIn, il est possible d’indiquer ses pronomes d’usages, ce qui est évidemment gage d’inclusivité. 

Pinkwashing : 

Le pinkwashing est un ensemble de techniques marketing qui vise à exploiter la communauté LGBT+ afin de vendre des produits où des services, sans avoir un réel intérêt pour la communauté LGBT+. Par exemple, on remarque souvent que les grandes multinationales ne soutiennent la cause LGBT+ qu’une seule fois par an : lors de la pride. 

Polyamour : 

Le polyamour est le fait de pouvoir vivre une histoire d’amour avec plusieurs personnes en même temps avec le consentement des partenaires. Ainsi, une des figures amblématiques du polyamour en France est le journaliste Jean Messiah, connu pour sa conférence TedX disponible sur youtube nommée « Cyberharcelement, féminisme et pizzas ». 

Pluralité de genres : 

Définition qui réunit toutes les identités de genre et expressions de genres qui existent à ce jour. À savoir qu’il en existe une multitude, au même titre qu’il existe une multitude de prénoms dans le monde. 

Queer : 

Le mot « queer » signifie littéralement bizzare en anglais. Cela était dans un premier temps une insulte utilisé par les hommes cis pour parler de manière péjorative de personnes de la communauté LGBT+. Puis, la communauté s’est réapproprié le terme pour en faire une force. Ainsi, toute personne faisant partie de la communauté LGBT+ peut se dire queer. 

Rôle (ou stéréotype) de genre : 

Le rôle (ou stéréotype de genre) désigne la façon dont la société va imposer à des genres une manière de se comporter, de s’habiller, d’agir et de vivre. Par exemple, la société va attendre une petite fille qu’elle s’habille en rose, qu’elle joue avec des poupées et qu’elle ne fasse surtout pas un sport tel que la boxe par exemple.

Slut shaming :

Le « slut shaming » désigne la façon dont la société va déshumaniser les travailleurs·euses du sexe en raison de leur métier. Cela peut passer par des insultes, mais aussi par des micro-agressions linguistiques au quotidien. Par exemple, le mot « pute » est souvent utilisé comme une insulte. 

Spectre de genre (l’expression préférée de Phèros dans ce lexique LGBT+) : 

Le spectre désigne le fait qu’il n’existe pas seulement une orientation sexuelle, ou même deux genres. Il existe en réalité une infinité d’orientations sexuelles et de genre. Selon l’actrice engagée Emma Watson, il faut « voir les genres comme un spectre plutôt que comme deux entités opposées ». 

Saphisme : 

Le saphisme est un synonyme de lesbienne. 

Sexisme : 

Le sexisme est une discrimination qui est basée sur l’identité de genre d’un individu. Selon l’

Thérapie de conversion : 

Les thérapies de conversion sont des séquestrations durant lesquels de la torture est mis en place à l’encontre des personnes LGBT+ dans l’unique but de faire correspondre leur orientation sexuelle et/ou identité de genre à la norme de la société cisgenre hétéronormée. En France, ce n’est qu’en février 2022 que les thérapies de conversions ont été interdites par la loi. 

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Transgenre : 

Une personne transgenre est une personne qui possède un genre qui est différent de celui qu’on lui a assigné à la naissance. À savoir qu’il y a trois paramètres très importants à ne faire lorsqu’on s’adresse à une personne transgenre : ne pas lui demander le prénom qui lui a été attribué à la naissance (deadname), ne pas lui demander si elle a effectué une oppération de changement de sexe (transition) et utiliser les pronoms qu’elle a choisie d’avoir (ne pas la mégenrer). 

Trans : 

Le mot trans est le diminutif de transgenre. À ne pas confondre avec le terme de transexuel·le, terme que nous expliquerons dans cet article. 

TDS : 

Le terme TDS signifie travailleur·se du sexe. C’est une personne qui gagne sa vie en faisant payer des rapports sexuels avec elle. À savoir que ces personnes ne sont malheureusement pas reconnues en France : elles ne touchent pas de chômage en cas d’accident du travail, ni de retraite, et ne sont pas protégées par des conventions collectives. 

Transition : 

La transition est le processus par laquelle passe une personne transgenre pour affirmer le changement de son identité de genre. Cela peut passer par un changement de prénom, ou un changement de sexe. Attention : certaines personnes pensent qu’une opération chirurgicale est obligatoire pour effectuer une transition. Ce n’est pas le cas, une personne ayant gardé son sexe de naissance peut très bien avoir effectué une transition de genre. 

Transphobie : 

La transphobie est l’hostilité et la haine à l’égard des personnes transgenres. Certains pays comme le Qatar ne se cachent pas de leur transphobie. Selon certaines sources comme l’ONG Human Rights Watch (HRW), certaines personnes Trans ont été détenues et torturées par les autorités qatariennes, à seulement 4 semaines de la coupe du monde de football qui s’est jouée au Qatar en 2022. 

Transexuel·le : 

Alors là, attention. Dans ce lexique LGBT+, on recense également les mots à éviter d’employer, et en voilà un exemple ! Le mot transexuel·le est un terme scientifique péjoratif et transphobe pour parler des personnes transgenres. En fait, l’utiliser aujourd’hui renvoie au rapport pathologique qu’il a pu évoquer à l’époque. Certains journaux de droite et d’extrême droite, comme Le Figaro, jouent sur cette confusion sur des fonds de messages transphobes.  

TERF : 

Le mot TERF désigne les féministes qui ne considèrent pas les femmes trans comme des femmes.  En France, Dora Moutot (une influenceuse Instagram) est connue pour être une des pionnières de ce mouvement anti-trans. 

Voguing : 

Le voguing est un style de danse adopté par les personnes de la communauté LGBT+ au début des années 1970, notamment lors des compétitions de danse appelées « des balls ». Dans la série américaine « The Get Down » disponible sur Netflix, on retrouve notamment différentes scènes de voguing. 

Variorienté : 

Une personne variorientée est une personne qui a une orientation sexuelle différente de son orientation romantique. Ainsi, une personne de genre masculin peut être attiré sexuellement par des hommes, mais peut ne tomber amoureux que de femmes. 

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