Richard Madeley, de l’émission “Good Morning Britain”, s’excuse après avoir mégenré Sam Smith

L’animateur Richard Madeley se trompe dans l’utilisation des pronoms de la star non-binaire Sam Smith

As-tu entendu parler du scandale qui a touché l’animateur Richard Madeley ? Ce mec est disons… Un peu en retard pour utiliser les bons pronoms des gens ! Il a utilisé “he/him” (l’équivalent de “il” en français) en parlant de Sam Smith, une personne non-binaire, dans un débat sur leur dernier clip “I’m Not Here to Make Friends“. Pourquoi c’est problématique ? On t’explique ! 

Lundi dernier, Richard Madeley et Susanna Reid ont animé un show dans lequel iels discutaient de la “polémique” autour du dernier clip de l’artiste non-binaire Sam Smith.

En parlant des images de la vidéo, Richard Madeley a dit : 

“Des hommes filmés de dos en train de tourner avec un pantalon en cuir qui a une forme de cœur coupé au bas, un plan sur lui… Sam.”

Sa collègue Susanna est alors intervenue en disant : 

“Rappelle-toi que Sam utilise le pronom iel”. 

Et Richard a répondu : 

“Oui… désolé pour ça”.

Mais peu de temps après, Richard recommence à nouveau à utiliser les mauvais pronoms. Et cette fois-ci, c’est un·e invité de l’émission qui l’a corrigé pour lui rappeler que Sam utilise le pronom “iel”.

Après s’être fait rappelé à l’ordre, Richard a réagi en précisant : 

“Je suis vraiment désolé, je vais devoir apprendre à faire ça”.

Après son coming out non-binaire, Sam Smith se heurte à plusieurs problématiques

Il y a peu, Sam Smith a partagé son expérience de la dure réalité que rencontrent les personnes non-binaires. En 2019, Sam a fait son coming out publiquement en tant que non-binaire et a commencé à utiliser les pronoms “iel” au lieu de “il”. Cependant, ce changement n’a pas été facile.

Dans une interview avec Zane Lowe d’Apple Music, Sam a expliqué à quel point cela a été épuisant pour eux d’affronter une vague d’abus en raison de ce choix personnel. Sam a déclaré : 

“Les gens ne réalisent pas à quel point cela peut être difficile pour les personnes non-binaires ici au Royaume-Uni. Les abus verbaux sont très fréquents dans la rue et c’est quelque chose que je n’ai jamais connu auparavant.”

Il est important de noter que, malheureusement, les personnes non-binaires sont souvent confrontées à de la discrimination et à des abus dans leur vie quotidienne, simplement pour être qui elles sont. C’est un problème majeur qui nécessite une sensibilisation et une compréhension accrue pour que cela change.

Les pronoms ne sont pas en option… c’est quelque chose de vital 

Une étude récente dirigée par The Trevor Project a montré que les jeunes LGBT+ utilisent souvent des pronoms différents des classiques “lui/elle” ou “elle/il” ? En fait, 1 sur 4 utilise des pronoms non genrés comme “iels”. 

De plus, il est intéressant de noter que le nombre de recherches sur internet pour le mot “iel” a augmenté de 313% en 2019 par rapport à 2018. Ça montre que les gens se renseignent de plus en plus sur l’importance de respecter les pronoms des autres.

Il y a aussi une bonne raison pour ça : une utilisation correcte des pronoms est associée à une meilleure santé mentale. Cela aide à créer une culture positive et respectueuse, où les gens se sentent en sécurité. Comme dit l’Association for Behaviour and Cognitive Therapies, les pronoms ne sont pas juste “préférés”, c’est une nécessité.

Petit reminder sur l’utilisation des pronoms appropriés 

Utiliser les bons pronoms pour se référer aux personnes LGBT+ est crucial pour leur reconnaissance et leur respect. Cela montre qu’on prend en compte leur identité et leur genre, et cela peut avoir un impact positif sur leur bien-être et leur confiance en soi. C’est une petite action qui peut avoir un impact considérable sur la vie de personnes. Il est donc important de prendre le temps de comprendre et d’utiliser les pronoms appropriés pour chacun·e, pour construire une société plus inclusive et respectueuse de tous les genres.